Je suis confus :
J’ai complètement oublié de vous faire part de l’avancement de mon CdA du Warfo !
Je répare ma terrible fainéantise (surtout mon terrible oubli), en vous montrant la totalité de ce que j’ai réalisé depuis le 15 juillet.
J’ai d’abord modifié ma liste d’armée, pour inclure des haradrims (qui remplaceront ceux de kushikatsu…
) :
- Herumor sur Destrier Caparaçonné et Fuinur
- 12 Guerriers Númenoréens Noirs
- 1 Bo’Sun Corsaire
- 9 Arbalétriers Corsaires
- 14 Corsaires avec lances et boucliers
- 1 Chef Haradrim
- 12 Guerriers Haradrim avec arcs
- 12 Guerriers Haradrim avec lances
Total: 749 points, 33% d’archers et arbalétriers, 63 figurines… Avec ça, les nains qu’il me faudra affronter pour un rapport de bataille pour le CdA devraient avoir du fil à retordre !
Voici donc la suite du fluff, toujours avant la marche à la guerre…
Du bruit, des rires, des chansons. Le Perroquet aimait cette ambiance qui précédait la marche à la guerre. Il resta un petit moment assis derrière la porte de la taverne où ses hommes s’étaient installés, savourant la quiétude du soir au bord de mer. Il savait que le marché passé avec le numénoréen signait son arrêt de mort, mais cela lui importait peu. Il avait soif de combats, de batailles épiques face à ces chiens du Gondor. Il voulait de l’action !
Quand entra dans la taverne, le silence s’installa. Il s’avança d’un pas lourd et pesant jusqu’à la table centrale, sur laquelle il se hissa avec peine, mais camouflée. Le grand âge, les siestes, les femmes et les victuailles ne faisaient guère bon ménage !
Lorsqu’il fut debout sur son piédestral, surplombant tous ses hommes qui le regardaient, à la fois appeurés et admiratifs, il partit d’un grand éclat de rire.
- Tavernier, une tournée pour mes hommes, et à mes frais !
Tous le scrutèrent, médusés.
- Mes amis, demain est un grand jour, qui incarnera le changement dans la vie de nombreux d’entre vous ! Demain, les armées d’Umbar partent en guerre contre le tyran gondorien ! Demain, nous naviguons ! Trop longtemps ces fiers et orgueilleux guerriers du Nord nous ont défiés, nous ont écrasés… Mais l’heure de la vengeance a sonné, et nos vaisseaux seront synonymes de peur et de destruction ! Tous ceux qui nous barrerons la route que nous nous sommes tracés seront éliminés ! Mes hommes, avec moi ! A la guerre ! A la mer ! Et ce soir, à la bière !
- A la bière !
- A la bière !
Le capitaine leva son bras gauche ganté, et poussa un cri strident. Un oiseau multicolore sortit des ténèbres pour s’installer sur ce perchoir de fortune.
- Buvez, mes amis, pour votre gloire, et pour celle du Perroquet !
- Pour le Perroquet !
Et le vieil homme murmura pour lui-même, de manière à ce que seul son oiseau puisse l’entendre :
- Oui, buvez, car ce sera peut-être la dernière fois !***
Au palais, cette soirée d’avant-guerre fut sans aucun doute moins arrosée… de bière tout du moins. Dans les profondeurs de la bâtisse sombre, des cris stridents et des lamentations remplaçaient les rires de la taverne. Au centre d’une pièce rougeoyante, éclairée par un feu de cheminée flamboyant, était installée une large table de marbre, sur laquelle était enchaîné un homme un. Herumor fut surpris par la quantité de sang qui s’écoulait du corps de l’esclave. Mais ce qui frappa encore plus le vieil homme, ce fut le visage de Fuinur, l’expression de joie et de cruauté qui s’en échappait. Il avait connu bien des hivers, et ce qu’il aimait par dessus-tout, c’était cette poussée d’adrénaline qu’il ressentait au sein d’un assaut, cette soif de sang, mais lors d’un combat, à la loyale… Alors que ce qui animait Fuinur, ce n’était que le plaisir de faire souffrir un être inférieur, dans des rites cruels en l’honneur d’un sombre seigneur du Mordor. Lorsqu’il vit le jeune numénoréen s’asperger du sang de sa victime, encouragé par ses fidèles, en prononçant des incantations maléfiques, il sortit, sans dire un mot. Il savait que cela en servirait à rien de protester, Fuinur serait sorti de cette frénésie malsaine le lendemain… Le vieil homme marcha à grandes enjambées vers la caserne. Il y retrouverait de bons soldats, maudits tout comme lui, mais qui au moins ne se comportaient pas comme des bêtes. Du moins l’espérait-il…
Et la peinture :J’ai réalisé deux haradrims, qui servent de test pour savoir si le schéma est bon, pas tout à fait finis (la peau n’est pas terrible, sachant que je voudrais des haradrims noirs, comme dans le livre, et les cordes, ficelles et chaussures ne sont que commencées, et le métal n’est qu’une couche de base, mais le tout devrait rester dans ces tons) :


Qu’en pensez-vous ? Je pensais partir sur du beige, mais finalement, le blanc un peu bleuté donnera un air plus noble à l’armée (et puis j’ai essayé le beige sur des archers, et j’aime moins)…
Quatre arbalétriers finis (la peinture tout du moins), à part une emblème sur le bouclier, sur laquelle j’ai du mal à me décider (car les couleurs du perroquet risquent de jurer un peu avec le reste…) :



Personnellement, je les adore, surtout le premier à gauche, car en plus j’ai réussi à leur faire des yeux assez sympas ! 
Remarquez la conversion du 3ème larron, à partir d’un archer, parce que j’ai des archers en trop qui ne me serviront pas pour le CdA…
Et voici… le Perroquet ! Converti avec de la GS et le corbeau de Radagast, mais je trouve qu’il ne fait pas assez perroquet, à part les couleurs du plumage… Une queue plus longue peut-être ?
Le Perroquet, c’est le petit gros, l’autre, je ne savais pas ce qu’il faisait là, mais j’avais envie de le peindre, donc il servira de je-ne-sais-pas-quoi-encore… Des idées originales ? Peut-être un garde du corps complètement fou furieux, vu les yeux que je lui ai fait…
- Toi pas toucher au capitaine, ou moi taper !
- Mais je lui serre la main !
- Moi trancher ! Graou… !



Et enfin, ce qui sera mon premier pion objectif :

C’est donc un moyen comme un autre de représenter le lien entre les membres des trios…
Ici, un char de khand qui s’enfonce dans un marécage, accueilli par une volée de flèches naines (qu’il me faudra secourir, bien entendu)… Il pourrait servir d’un messager piégé dans un rapport de bataille, par exemple…

Et une photo de l’intérieur, pour montrer le côté « chaire séchée » :

Des commentaires ? Oui, bien sûr… 
Et je vous mets ici une petite publicité débile, ça faisait longtemps :

Et l’Istara est un vrai fromage ! 
Groboulet…
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